Année jubilaire, des signes d’Espérance dans notre Province – 10

Au Berceau de Saint Vincent de Paul, à L’hay les Roses et Fresnes voyons comment la Communauté, en vivant sa mission localement peut être témoin d’Espérance

A l’Hay-les-Roses, Madame X. est à la fois bénéficiaire à la banque alimentaire de la Conférence St Vincent de Paul à laquelle participe une soeur, elle est participante de l’accueil et de la distribution. Elle est aussi engagée à la paroisse. Elle est toujours avec sa petite fille en chambre d’Hôtel et sa situation en France est incertaine. Cependant elle se met au service des autres, s’implique discrètement à la paroisse n ne se plaint jamais, a toujours le sourire, redit toujours sa confiance en Dieu, elle est pleine d’espérance en Lui.

A la maison St Vincent beaucoup de groupes de laïques viennent se ressourcer, approfondir leur foi.
Nous avons été particulièrement touchées par ce groupe de jeunes adultes d’un doyenné de la région parisienne avec beaucoup de jeunes hommes qui se préparent au baptême, la Communion, à la confirmation. Ils ont exprimé à certaines d’entre nous leur chemin de lumière qui s’ouvre et qui change leur vie et nous ont questionné sur la manière dont nous été nous-même touchée par le Christ. Ce groupe et bien d’autre sont pour nous porteur d’espérance.

Au Berceau de Saint Vincent de Paul, notre vie de personnes consacrées vécue ensemble interpelle. Les gens nous posent surtout cette question : pourquoi cette vie consacrée ?  Personnellement et en communauté, nous cherchons à vivre dans l’Espérance et essayons d’être des signes de l’Espérance Chrétienne, par notre présence qui témoigne de Jésus Christ, notre seule Espérance. 

Dans chaque service, nous essayons d’être des signes de cette Espérance. 

A l’Ehpad, les résidents nous donnent de l’Espérance. Ceux sont eux qui témoignent de leur foi. Récemment, il a été proposé le Sacrement des Malades. Une quinzaine de résidents l’ont reçu en vue du Royaume de Dieu.

A l’Ensemble Scolaire, de plus en plus de jeunes et d’enfants sont catéchisés. Une vingtaine demandent un sacrement (Baptême, Première Communion, Sacrement de Réconciliation, Confirmation).  

A l’Accueil des visiteurs et des pèlerins, jeunes et moins jeunes se confient et rencontrent Jésus Christ. Le thème de notre année pastorale est « missionnaires de l’Espérance ». Un des temps forts a été l’Exposition des Crèches du monde. Plus de 1400 visiteurs ont pu exprimer leurs soucis et leurs espérances sur un tableau autour d’une ancre. Ces intentions sont portées dans nos prières. 

Le Berceau est un lieu choisi par le diocèse pour cette Année Jubilaire pour vivre ce temps de grâce et d’Espérance : Nous désirons donner davantage la possibilité de vivre le Sacrement de Réconciliation ou une retraite. La mise en place d’un bureau d’écoute est une réponse concrète aux besoins de chacun pour vivre dans l’Espérance. Avec les bénévoles et les salariés nous voulons ensemble porter l’Espérance. 

A Fresnes, les familles des personnes détenues qui passent à l’Escale aiment dire combien ce lieu est pour eux un havre de paix qui leur donne des raisons d’espérer. Merci Seigneur qui rejoint à travers la communauté les cœurs blessés et leur donne d’espérer.

Un groupe de jeunes collégiens Belge viennent de faire avec des sœurs salésiennes le pèlerinage du Jubilé. Ils sont allés à la Cathédrale Notre Dame, et au Sacré cœur avec le sacrement du pardon et l’eucharistie. Bien sur ils ont visité un peu paris. La veille du départ fatigué mais très heureux sont venus nous chanter  » Il faut dire à ceux qu’on aime » avec l’expression de quelques-uns  

Martine, Témoin de l’Espérance

Une femme et son fils, désemparés, sans abri, à la rue, cherchant un lieu où se poser frappèrent à la porte de l’Escale, espérant y trouver un refuge. Mais, malheureusement, les conditions n’étaient pas réunies pour les accueillir. Ne sachant pas comment répondre à cette détresse, on pensa à Martine, une paroissienne qui vivait seule dans un grand appartement.

Comme une bouteille à la mer une Sœur l’appela. Martine, qui s’apprêtait à sortir, hésita un instant. Mais, dans son cœur, une voix lui disait que ce moment était celui où elle devait vivre sa foi en acte en tant que femme et maman. Sans l’ombre d’une hésitation, elle donna son accord. Oui, je vais les accueillir répondit-elle. Martine n’hésita pas à ouvrir les portes de son appartement à ces inconnus en détresse.

Elle leur laissa ses clés sous le paillasson, avec les indications pour qu’ils puissent s’installer en attendant son retour. Installez-vous bien, je reviendrai plus tard. Et c’est ainsi que, sans rien attendre en retour, elle donna à cette femme et à son fils non seulement un toit, mais aussi

Un peu de sérénité, le temps de trouver un logement. Deux mois s’écoulèrent, et pendant tout ce temps, Martine, avec discrétion et en coordination avec la communauté, leur offrit un refuge et une oreille attentive. Grâce à une association, cette maman et son fils ont pu trouver un logement, et rebondir avec une lueur d’espoir retrouvée. Martine nous rappelle que,

Parfois, tout ce dont une personne a besoin, c’est d’un petit geste de bonté pour retrouver sa dignité. La générosité audacieuse de Martine, ce simple geste d’hospitalité, est signe d’Espérance prouvant qu’ensemble, par nos actions, nous pouvons témoigner de la tendresse de Dieu.

Les communautés du Berceau, de l’Haÿ-les-Roses et l’annexe de Fresnes